Les nouveautés dans votre bibliothèque, 19 juillet
Grâce au soutien de la bibliothèque départementale de l’Aude, tous les quinze jours de nouveaux livres sont mis à votre disposition au sein de la médiathèque de Roullens.
Les nouveautés du 19 juillet
Jeunesse
Albums
« Le chantier », Sophie Amen, Aurélien Débat
Dans la peau d'un chef de chantier, suis de A à Z les étapes de la construction d'un immeuble et observe le rôle de chaque artisan. Avec un système de volets en cascade, l'enfant regarde comme par transparence à l'intérieur des engins de construction et des bâtiments jusqu'à voir les jolis labyrinthes que forment les circuits d'eau, de gaz ou d'électricité.
« Le géant ou l’incroyable aventure des sentiments », Charlotte Belière, Ian de Haes
"Sur la place du village, ce que les habitants prenaient pour un rocher est en fait un géant. Quand celui-ci se réveille, il détruit tout sur son passage. Les villageois se retrouvent confrontés à leurs émotions. Un album qui combine une aventure avec un cherche et trouve. Chaque double page illustre l'une des douze émotions."
«Il est où mon p’tit loup !», Stephanie Blake
Parmi les cochons ou les lapins, on se dit que c’est évident de retrouver le p’tit loup. Eh bien, pas du tout ! C’est encore plus ardu quand il se cache parmi les chiens, et c’est très amusant !
«Va-t-en bébé Cadum », Stephanie Blake
Simon veut construire un garage tout seul. Gaspard, son petit frère, veut ajouter des pompes à essence au garage. Et sans le faire exprès, Gaspard casse le garage de Simon ! Horreur ! Une méga GIGA grande bagarre éclate ! Mais deux frères devenus ennemis pourront-ils redevenir amis ?
« Super nounours », Geraldine Elschner
Le narrateur possède un tas d'animaux en peluche. Mais le nounours qu'il préfère plus que tout est aussi grand qu'un géant, aussi costaud qu'un éléphant, aussi doux qu'un mouton, etc.
«Petit poisson blanc est tout content », Guido Van Genechten
Grâce aux jeux très diversifiés qu'il partage avec ses nombreux copains, Petit Poisson blanc n'a pas une seconde pour s'ennuyer! Quel bonheur de faire la course avec le poisson orange, de donner des bisous esquimaux à l'escargot, de faire le petit train avec les étoiles de mer, de jouer à cache-cache avec le crabe, de faire des bulles avec la pieuvre, de se promener sur le dos de la tortue ou de danser avec la crevette!
« Je veux un monstre», Elise Gravel
Julie veut un monstre, car tous ses amis en ont un. Elle supplie son père et il finit par accepter. Ils adoptent un bébé monstre, tout doux, tout rouge, qui sent les pieds de pirate : Gus. Julie va s'occuper de son éducation car il y a beaucoup à faire !
« Un castor très occupé», Nicolas Oldland
C’est l’histoire d’un castor tellement occupé qu’il ne prend pas le temps de réfléchir. Un beau jour, l’arbre qu’il est entrain de ronger tombe sur sa tête. Alors, seulement, il réfléchit à son imprévoyance et décide de réparer ses erreurs.
« L’enfant qui avait peur du noir », Emma Yarlett
Hugo a peur… des guêpes, des monstres, des filles, des abris de jardin, des orages, des chiens, des araignées et des falaises, mais surtout, surtout, il a peur… du Noir !
Pars à l'aventure avec Hugo et découvre comment il surmonte sa peur la plus terrible et finit par trouver un ami ! Cet ouvrage traite d'un sujet connu de tous les enfants et propose, par le voyage d'un petit garçon à travers la nuit, de dédramatiser cette angoisse du noir, cette peur de se retrouver tout seul dans son lit. Les illustrations, très drôles et pleines de poésie contribuent à rassurer l'enfant et le préparent à aller se coucher, en compagnie de son nouvel ami, La Nuit noire.
BDs
L’intégrale, à ce jour , « Frnck », Brice Cossu, Olivier Boquet
Quand un orphelin de 13 ans part à la recherche de ses parents et se retrouve en pleine préhistoire, forcément, il doit tout faire : inventer le feu, le savon, les voyelles et tenter de survivre parmi des bestioles monstrueuses et des brutes épaisses... "Frnck", c'est de la grande aventure humoristique avec une vraie réflexion sur la modernité et l'humanité.
« Anatole Latuile. La vengeance des gnomes », Anne Didier, Olivier Muller
Le roi de la gaffe est de retour, avec de nouvelles idées encore plus catastrophiques ! Qu'il s'agisse de récupérer à tout prix une carte Startruc, de faire le mur pour échapper à une horrible baby-sitter, d'aider un copain à s'enfuir de colo ou de fabriquer un calendrier des écoliers, tout ce qu'il fait se termine en désastre. Et le pire, c'est qu'il ne s'arrête JA-MAIS !
« Anatole Latuile. Et que ça saute », Anne Didier, Olivier Muller
Le champion des bêtises revient, avec une imagination sans cesse renouvelée ! Rien ne lui fait peur : qu'il perde la gerboise de la classe, tente de se faire élire délégué ou essaie de recréer un marché de Noël alsacien, il a toujours mille idées à la minute... et évidemment, rien ne se passe comme prévu. Heureusement, ça finit dans un éclat de rire... enfin, la plupart du temps !
« Les sœurs Grémillet », Di Gregorio, Barbucci
Toutes les familles ont des secrets. Les trois jeunes sœurs de cette famille vont en découvrir au fil des tomes de la série...
« Les p’tits diables. Super frèreman », Dutto
Nina, la célébrissime pire des pires soeur et son non moins fameux frère Tom sont de retour pour un album tout en quiétude, paix et amour. VOUS NE ME CROYEZ PAS???! Bon, vous avez raison, planquez vos vases, vos livres, vos meubles, votre chat, Tom et Nina sont à nouveau là et ça va bouger.
« Ducobu. Profession tricheur », Godi, Zidrou
En bon cancre, Ducobu n'en aime pas moins la langue française et ses figures de style quand elles lui permettent de parvenir à ses fins. Pour rendre chèvre l'instit Latouche, il n'hésite pas à faire montre d'un sens de la dialectique propre à en décourager plus d'un. Et quand il est question de changer la sacrosainte dictée de « La cueillette aux champignons » pour la remplacer par une pièce inédite rédigée par Léonie Gratin, il se montre le plus fervent défenseur des allitérations. Ducobu, un tricheur ? Ne serait-ce pas un pléonasme ?
Documentaire
« Questions réponses. Le potager »
Comment la graine sait qu'elle doit pousser ? Comment plante-t-on une pomme de terre ? Pourquoi met-on les carottes à côté des poireaux ? Pourquoi les tomates ont-elles besoin de piquets ? A quoi ça sert de ratisser la terre ? Que mangent les limaces ? Quand faut-il récolter ?… 60 questions pour tout savoir sur le potager ! Et sur chaque double page, un petit jeu de "cherche et trouve"
Mangas
« A silent voice », Yoshitoki Ōima
Shoko Nishimiya est sourde depuis la naissance. Même équipée d'un appareil auditif, elle peine à saisir les conversations, à comprendre ce qui se passe autour d'elle. Effrayé par ce handicap, son père a fini par l'abandonner, laissant sa mère l'élever seule.
Quand Shoko est transférée dans une nouvelle école, elle fait de son mieux pour dépasser ce handicap, mais malgré ses efforts pour s'intégrer dans ce nouvel environnement, rien n'y fait : les persécutions se multiplient, menées par Shoya Ishida, le leader de la classe. Tour à tour intrigué, fasciné, puis finalement exaspéré par cette jeune fille qui ne sait pas communiquer avec sa voix, Shoya décide de consacrer toute son énergie à lui rendre la vie impossible. Tour à tour psychologiques puis physiques, les agressions du jeune garçon se font de plus en plus violentes... jusqu'au jour où la brimade de trop provoque une plainte de la famille de Shoko, ainsi que l'intervention du directeur de l'école. Ce jour-là, tout bascule pour Shoya : ses camarades, qui jusqu'ici ne manquaient pas eux non plus une occasion de tourmenter la jeune fille, vont se retourner contre lui et le désigner comme seul responsable...
Romans
« Blues cerise. L’ange des toits »
Octobre. Les vacances. Pour Zik, ça commence sur le toit de son immeuble pour finir dans une cave, dans un hallucinant concert de rock. Entre nulle part et demain. Et avec des musiciens d'avant-hier. Spécial.
« L’école de ma vie », Marie Depleschin
Ça y est, c’est les vacances. Fanta en a fini avec le CP, et Sylvie, une amie de sa maman, l’invite à la campagne. À elle les grandes découvertes ! Pour la première fois de sa vie, Fanta va monter dans un train, observer la nature et les animaux. Elle a bien l’intention de prendre du bon temps. Mais Sylvie veut aussi que Fanta lise tous les jours, et ça, c’est beaucoup moins drôle. Fanta fait tout pour esquiver l’épreuve quotidienne. Jusqu’au jour où elle va à la piscine. Et où l’on s’aperçoit qu’elle ne sait pas nager. Drôles de vacances ! Est-elle toujours obligée d’apprendre quelque chose ?
« L’énigme John Foggart. Expédition au-delà du cercle polaire», César Mallorqui
Avant d'embarquer sur le Britannia, le célèbre scientifique John T. Foggart a laissé à sa femme, lady Elizabeth Faraday., un coffre de reliques trouvées dans la crypte de saint Bowen, contenant, entre autres objets énigmatiques, des morceaux d'un métal inconnu. Il l'a aussi mise en garde contre un certain Aleksander Ardan, dirigeant de la société Ararat Ventures. Or, depuis, leur coffre a été cambriolé, et, lorsque le Britannia a fait escale en Norvège, il n'y avait plus trace de John Foggart. Lady Elizabeth, inquiète, convainc un ancien collègue de son mari, l'irascible professeur Zarco, d'organiser une expédition pour partir à sa recherche. En plus d'eux feront partie du voyage Katherine, la fille de lady Elizabeth, Adrian Cairo, l'homme de confiance de Zarco, le jeune photographe Samuel Durango et le chimiste Bartolomé Garcia. La seule piste qu'ils possèdent est un ancien code médiéval, le Codex Bowenus, qui les emmènera de Londres au cercle polaire et même au-delà ...
« L’énigme des tableaux fantômes», Christos Ortiz
Monsieur Voltaire est un chien détective célèbre. C’est pour cela que Lord Sachat McGouttière a fait appel à ses services pour résoudre une affaire bien étrange : des fantômes hantent le manoir de Gouttière, frappés par une malédiction. Cela aurait commencé il y a plus de cent ans, au lendemain du mariage de Lady Ailein McGouttière et de Fergus McGouttière. Un chien en cavale recueilli au manoir avait accusé la portraitiste engagée pour immor ta liser les mariés de lui avoir volé sa boussole et sa carte qui indiquait l’emplacement d’un trésor de pirates. La peintre, irritée, aurait jeté une malédiction sur toute la famille pour se venger… Notre fin limier, Voltaire, n’aime guère les chats mais le salaire (un gros paquet de croquettes) est honnête et l’affaire intriguante. Bientôt, il ne tarde pas à faire la connaissance de son premier fantôme. Tour à tour, tous les esprits du manoir vont présenter à notre détective leur version des faits… Un roman policier palpitant et truffé d’humour qui met en scène un enquêteur cabot au flair expérimenté et à l’intelligence aiguisée. Et ces qualités lui seront bien utiles pour démêler le vrai du faux et venir à bout de cette étrange histoire de trésor volé et de malédiction. Il faut dire que les félins morts sont encore plus fourbes que les vivants !
Adultes
« Mes cosmétiques solides», Emilie Hébert
Baume démaquillant, sérum visage, contour des yeux, baume à lèvres, dentifrice, shampoing, masque, déodorant, barre de massage, gommage, bain moussant, gel douche, savon... Émilie Hébert, spécialiste en aromathérapie, vous propose de réaliser vous-mêmes vos cosmétiques solides ! En plus d’être très faciles à réaliser, ils sont : efficaces (car sans eau et très concentrés en principes actifs), écologiques (plus besoin d’emballages, ils sont « zéro déchet »), naturels (ils ne contiennent pas de parabènes, conservateurs ou silicones), économiques (plus concentrés, ils se conservent mieux et durent plus longtemps), pratiques (il suffit d’une petite boîte pour les transporter partout), et esthétiques (ils sont personnalisables et faciles à offrir). 40 recettes, avec en plus des infos sur les ingrédients et les ustensiles, des conseils, des astuces, des alternatives, des tableaux pour des recettes sur mesure et des photos en pas à pas !
BDs
« Une vie avec Alexandra David-Néel», Fred Campoy, Mathieu Blanchot
Quand la plus grande aventurière du XXe siècle dévoile ses secrets… 1959. La jeune Marie-Madeleine entre au service d’une vieille femme despotique : Alexandra David-Néel, exploratrice, philosophe, écrivain, qui fut, au début du siècle, la première femme blanche à entrer au Tibet. Dans la villa de Digne où s’entassent les souvenirs de 14 années passées en Asie, Marie-Madeleine se retrouve plongée dans la vie exceptionnelle de l’aventurière.
«Les filles de Salem», Thomas Gilbert
Une plongée passionnante et terrifiante dans l'univers étriqué et oppressant de la colonie de Salem, en Nouvelle-Angleterre, au 17e siècle. Un village dont le nom restera tristement célèbre pour l'affaire dite des "Sorcières" qu'Abigail nous raconte, elle qui, à 17 ans, fut une des victimes de l'obscurantisme et du fanatisme religieux à l'œuvre. Tout commence quand un jeune garçon lui offre un joli petit âne en bois sculpté...
Crochet
« Crochet nature », Kristel Salgarollo
Découvrez 26 modèles au crochet uniquement confectionnés avec le fil DMC Natura XL. Ce fil 100% coton se décline dans de merveilleuses couleurs et sa grosseur permet de crocheter rapidement et facilement les superbes créations imaginées par Kristel Salgarollo. Elle aborde des thèmes variés et la maison toute entière se trouvera parée d'ouvrages séduisants
Histoire
« La grande tueuse. Comment la grippe espagnole a changé le monde », Laura Spinney
Comment un virus H1N1, dont la source et le nom demeurent troubles, a-t-il pu faire plus de ravages encore que la Peste noire du XIVe siècle ? À l'heure du 100e anniversaire de la pandémie de grippe espagnole, et alors que nous sommes à nouveau confrontés à de violentes épidémies - Ebola, SIDA, ZIKA -, Laura Spinney ravive la mémoire collective de cet événement inouï et adopte une approche narrative pour le restituer dans toute sa complexité. Elle revient aux origines de la maladie, étudie sa composition et ses particularités génétiques, reconstitue étape par étape le déroulement de la catastrophe au fil de tragédies individuelles poignantes, révèle la surprenante virulence, l'extrême étendue et la foudroyante rapidité de l'infection, et considère son impact non seulement sur les sociétés de l'époque, mais aussi sur la naissance des futures politiques de santé. Cette enquête entraîne le lecteur bien au-delà de l'Europe déchirée par la Première Guerre mondiale, des États-Unis à l'Iran, de l'Inde à l'Alaska, de la Russie à la Chine, en passant par le Brésil et l'Afrique du Sud, à mesure que sont tirés de l'oubli les témoignages de personnages, célèbres comme anonymes, confrontés à la maladie. À l'échelle du globe, avec ses 50 à 100 millions de morts, la grippe espagnole fit plus de victimes que les deux guerres mondiales réunies, et fut sans doute la plus grande pandémie que l'humanité ait jamais connue.
Mangas
L’intégrale « Black Clover », Yuki Tabata
Dans un monde régi par la magie, Yuno et Asta ont grandi ensemble avec un seul but en tête : devenir le prochain Empereur-Mage du royaume de Clover. Mais si le premier est naturellement doué, le deuxième, quant à lui, ne sait pas manipuler la magie. C'est ainsi que lors de la cérémonie d'attribution de leur grimoire, Yuno reçoit le légendaire grimoire au trèfle à quatre feuilles tandis qu'Asta, lui, repart bredouille. Or plus tard, un ancien et mystérieux ouvrage noir décoré d'un trèfle à cinq feuilles surgit devant lui ! Un grimoire d’anti-magie..
Romans
« Cache-cache à l’hôtel », M. C. Beaton
Entre son agence de détective qui tourne au ralenti et les réunions des dames de Carsely, Agatha s’ennuie. Aussi est-elle enchantée lorsque son ex-mari James Lacey l’invite pour des vacances mais – horreur ! – sa conception d’un séjour idyllique est le petit hôtel décrépi de Burryhill-on-Sea où, enfant, il passait ses étés. Et tout va de mal en pis : quand un autre client de l’hôtel est assassiné, Agatha est la principale suspecte et se voit obligée de résoudre l’affaire depuis sa cellule de prison ! Avec plus de 800 000 exemplaires vendus, Agatha Raisin, l’héritière très spirituelle de Miss Marple version rock, a imposé sa personnalité loufoque et irrésistible. Vous reprendrez bien un peu de Worcestershire sauce dans votre thé ?
« Les limbes», Olivier Bal
Un thriller vertigineux, haletant et angoissant ! Vietnam, 1970. James Hawkins est une jeune recrue. Durant un assaut, il prend une balle dans la tête et croit mourir. Après un mois de coma, et tandis qu'il essaie de se rétablir dans un hôpital de Saigon, il découvre que quelque chose s'est éveillé en lui. Ses nuits deviennent des épreuves, son sommeil et ses rêves ne lui appartiennent plus. Désormais, lorsqu'il dort, il visite les songes des autres... Seuls les médicaments l'empêchent de rêver. Un an plus tard, un ancien frère d'armes, Nate Irving, vient frapper à sa porte. Il est venu le chercher pour participer à un projet secret sous la supervision de la CIA : Les Limbes. Direction une base perdue au fin fond de l'Alaska où James, accompagné d'autres individus dotés des mêmes capacités, va commencer à maîtriser ses aptitudes. Il découvrira ainsi qu'il peut non seulement explorer les rêves d'inconnus mais surtout en prendre le contrôle et les modifier. Mais certaines portes devraient rester fermées à jamais...
« La cousette de Commagnac», Guillemette de La Borie
Au XIXe siècle, entre le Périgord et Paris, la passionnante ascension de Marie-Antoinette, talentueuse couturière qui, dans le tourbillon des villes et des débuts de la mode, n'aspire qu'à retrouver sa liberté, ses origines périgourdines et sa région natale. Marie-Antoinette porte un prénom de reine et est élevée au château de Commagnac. Mais côté cuisine. C'est une petite bâtarde née des amours d'une servante et du maître des lieux. Devenue indésirable, elle doit quitter Commagnac. Vive et volontaire, Marie-Antoinette veut mettre à profit ses dons exceptionnels de couturière. A Périgueux, la jeune fille trouve à s'employer dans un atelier. Ses doigts de fée font merveille : elle devient bientôt la cousette la plus prisée de la ville. Alors, à nouveau, Marie-Antoinette disparaît, guidée par son ambition, mais elle reste hantée par la nostalgie de sa maison natale et la liberté de son enfance...
« Je vais beaucoup mieux que mes copains morts», Viviane Chocas
Jeune femme amoureuse mais tourmentée par l’absence d’un père, Blanche anime un atelier d’écriture dans une maison de retraite au coeur de la campagne normande. Derrière le ballet des robes de chambre et des corps qui flanchent, se prépare une joyeuse révolution. Bien malgré elle, Blanche se retrouve complice d’un improbable gang en cavale avec à sa tête un petit bout de femme en fauteuil roulant, une septuagénaire qui perd gentiment la boule et deux papis flingueurs. Ces vieux-là gardent le poing levé et sont bien décidés à faire danser encore un peu le monde sous leurs pieds. Avec Viviane Chocas, les vieux sont toujours bien vivants. Contre le sort indigne fait au grand âge, elle compose et invente une épopée subtile, drôle et désinhibée où la fiction insuffle un ébouriffant vent de liberté, à rebours des préjugés.
« Les révoltés de Cordoue », Ildefonso Falcones
1568. Si l'Espagne vit son âge d'or, ce n'est guère le cas de ses Maures - les musulmans sont expropriés, battus, humiliés par l'impitoyable Inquisition. La révolte gronde. À Juviles, royaume de Grenade, un jeune muletier est entraîné dans la tourmente des affrontements à venir. Fils d'une musulmane violée et d'un prêtre aux yeux bleus, rejeté par les deux camps, Hernando le Nazaréen vivra la misère et la gloire, la guerre et les fastes de Cordoue, sans jamais perdre l'espoir de réconcilier les fois et les peuples.
« A la demande d’un tiers », Mathilde Forget
C’est le genre de fille qui ne réussit jamais à pleurer quand on l’attend. Elle est obsédée par Bambi, ce personnage larmoyant qu’elle voudrait tant détester. Et elle éprouve une fascination immodérée pour les requins qu’elle va régulièrement observer à l’aquarium. Mais la narratrice et la fille avec qui elle veut vieillir ont rompu. Elle a aussi dû faire interner sa sœur Suzanne en hôpital psychiatrique. Définitivement atteinte du syndrome du cœur brisé, elle se décide à en savoir plus sur sa mère, qui s’est suicidée lorsqu’elle et Suzanne étaient encore enfants. Elle retourne sur les lieux, la plus haute tour du château touristique d’où sa mère s’est jetée. Elle interroge la famille, les psychiatres. Aucun d’eux ne porte le même diagnostic. Quant aux causes : « Ce n’est pas important de les savoir ces choses-là, vous ne pensez pas ? » Déçue, méfiante, elle finit par voler des pages du dossier médical qu’on a refusé de lui délivrer. Peu à peu, en convoquant tour à tour Blade Runner, la Bible ou l’enfance des tueurs en série, en rassemblant des lettres écrites par sa mère et en prenant le thé avec sa grand-mère, elle réussit à reconquérir quelques souvenirs oubliés. Mais ce ne sont que des bribes. Les traces d’une enquête où il n’y a que des indices, jamais de preuves. La voix singulière de Mathilde Forget réussit à faire surgir le rire d’un contexte sinistre et émeut par le moyen détourné de situations cocasses. Sur un ton à la fois acide et décalé, elle déboussole, amuse et ébranle le lecteur dans un même élan.
« Satan était un ange », Karine Giebel
Tu sais Paul, Satan était un ange... Et il le redeviendra. Rouler, droit devant. Doubler ceux qui ont le temps. Ne pas les regarder. Mettre la musique à fond pour ne plus entendre. Tic tac... Bientôt, tu seras mort. Hier encore, François était quelqu'un. Un homme qu'on regardait avec admiration, avec envie. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un fugitif qui tente d'échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu'il aille. Quoi qu'il fasse. La mort est certaine. L'issue, forcément fatale. Ce n'est plus qu'une question de temps. Il vient à peine de le comprendre. Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer. L'échéance approche. Je vais mourir. Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents. Rouler droit devant, admirer la mer. Faire ce qu'ils n'ont jamais fait. Vivre des choses insensées. Vivre surtout... Car après tout, pourquoi tenter sans cesse de trouver des explications ?
« Et que durent les moments doux», Virginie Grimaldi
L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite. C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin. Avec une infinie justesse et beaucoup d’humour, Virginie Grimaldi déroule le fil de leur existence et nous invite à partager leurs joies et leurs angoisses, mais aussi les souvenirs, les rêves et les espoirs.
« Zippo», Valentin Imhop
Lorsqu’ils se sont rencontrés, elle était très jeune. Il lui a fait porter un loup noir, il l’a appelée Eva, il lui a appris à jouer avec le feu. Il était le maître de ses émotions, de sa volonté, de sa souffrance. Il l’a perdue. Où qu’elle soit, où qu’elle se cache, il lui manque, il en est persuadé. Il ne cesse de la chercher, son zippo à la main, qu’elle reconnaîtra entre mille. Ce son unique quand il l’ouvre du pouce avant d’en faire rouler la molette, et le claquement sec du capot sur charnière qui étouffe abruptement la flamme charment sa solitude en ce neuvième anniversaire de leur rencontre. Mais comme elle tarde à ressurgir, il décide de lui laisser des messages. Et affole la police. Parce que ces blondes aux visages brûlés retrouvées mortes sur les bancs de Lincoln Park à Milwaukee, elles soulèvent les cœurs. Les lieutenants Mia Larström et Peter « Casanova » McNamara vont devoir faire la paix pour remonter jusqu’au tueur pyromane. Plus encore, démêler leurs parts de fureur et de nuit, se débattre avec les questions qui roulent dans leurs têtes jusqu’à l’usure, affronter ce qu’aucun lavage de cerveau n’a pu extraire de leurs mémoires. Avec ce roman ardent où des enquêteurs cagoulés de cuir traquent le détenteur d’un briquet à essence dans des loges de bondage, Valentine Imhof ouvre le reliquaire des douleurs du passé et nous donne la fièvre.
« En camping-car », Ivan Jablonka
Le camping-car nous a emmenés au Portugal, en Grèce, au Maroc, à Tolède, à Venise. Il était pratique, génialement conçu. Il m’a appris à être libre, tout en restant fidèle aux chemins de l’exil. Par la suite, j’ai toujours gardé une tendresse pour les voyages de mon enfance, pour cette vie bringuebalante et émerveillée, sans horaires ni impératifs. La vie en camping-car.
« L’enfant de la nuit », Jean Leclercq
1947. Antoine revient des camps de la mort après deux années d'hôpital. Le monde a bien changé depuis son arrestation au début de la guerre. Devenu un riche entrepreneur, Serge, son ami d'enfance, est de ceux qui comptent désormais dans sa petite ville natale du Morvan. Il a épousé Camille, autrefois fiancée à Antoine... La chance a voulu que Serge puisse s'échapper lorsque les Allemands ont encerclé le maquis et soit resté en vie après s'être conduit en héros. Mais pour Antoine qui le connaissait bien, ce nouveau rôle de « héros » pose bien des questions... Et il ne tarde pas à découvrir la réalité derrière la façade : de héros à salaud il n’y a qu’un pas... Mais qui est-il pour décider ce qui est juste ou ce qui ne l'est pas ? Alors, pour oublier ce monde des humains dans lequel il ne se reconnaît pas, Antoine va trouver le repos dans la solitude d’une petite rivière qu'il aime tant. C'est là qu'il rencontre Rémi, orphelin juif qui se cache là et qui survit seul depuis la guerre. Comme Antoine, le jeune garçon est un être blessé par la vie. Un garçon qui ne parvient pas à être en paix avec lui-même car il est en quête de ses origines. Pour l’aider à se reconstruire, Antoine va chercher avec lui à percer le secret de sa naissance. Mais ce secret, terrible, pourrait changer sa vie à tout jamais...
« Mamie Luger», Benoît Philippon
Six heures du matin, Berthe, cent deux ans, canarde l’escouade de flics qui a pris d’assaut sa chaumière auvergnate. Huit heures, l’inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger passe aux aveux et le récit de sa vie est un feu d’artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée, mais il sent qu’il va falloir creuser. Et pas qu’un peu.
« Comédies françaises», Eric Reinhardt
Fasciné par les arcanes du réel, Dimitri, jeune reporter de vingt-sept ans, mène sa vie comme ses missions : en permanence à la recherche de rencontres et d’instants qu’il voudrait décisifs. Un jour, il se lance dans une enquête sur la naissance d’Internet, intrigué qu’un ingénieur français, inventeur du système de transmission de données qui est à la base de la révolution numérique, ait été brusquement interrompu dans ses recherches par les pouvoirs publics en 1974.
«Darling River», Sara Stridsberg
Ainsi que l’indique le sous-titre du roman, Variations Dolorès, Darling River est une variation autour du thème de Lolita (diminutif de Dolorès) – tant le personnage fictionnel de Nabokov que la figure symbolique. Lo est l’une de ces Lolita. Elle a treize ans et, avec son père, elle parcourt les routes à bord d’une vieille Jaguar, sous les lueurs d’incendies de forêts et à travers un paysage apocalyptique. Dolorès Haze, elle, est la créature même de Nabokov, dont Sara s’empare pour imaginer son destin jusqu’à sa mort, en Alaska, alors qu’elle donne naissance à un enfant. Une autre héroïne est la femelle chimpanzé à laquelle un scientifique français du Jardin des Plantes aurait cherché à apprendre le dessin. Nabokov a confié qu’il s’était inspiré de cette histoire pour écrire sa Lolita. Le dernier personnage enfin est une mère anonyme errant sur les autoroutes qui entourent la ville. Le ton serein, léger, quasi aérien tranche avec le caractère parfaitement amoral du récit, empreint d’une étrange poésie. Nulle dénonciation ou discours féministe et pourtant un rapport ambivalent et critique à la maternité symbole de mort existentielle. Sara Stridsberg souligne qu’il faut « considérer ce roman comme un oiseau qui tournoierait au-dessus de ces quatre créatures et les observerait ».
« La personne de confiance », Didier Van Cauwelaert
Max, un petit gars de banlieue, conducteur grutier à la fourrière, vient d'enlever une voiture sur un emplacement livraison. C'est alors qu'il découvre, sur la banquette arrière, une vieille dame. Faute professionnelle qui risque de causer son renvoi... D'autant plus qu'il la reconnaît : c'est la chef d'entreprise Madeleine Lamor, héroïne de la Résistance, dont la tête orne ses paquets de galettes bretonnes. En pleine crise de confusion mentale, elle le prend pour son amant de 1944 traqué par la Gestapo. Obligé de gérer la situation pour sauver son emploi, Max se retrouve entraîné dans une aventure hallucinante: défendre cette merveilleuse vieille dame, que son neveu tente de rendre folle à coups de médicaments pour s'emparer de ses biscuiteries...
Bonne lecture !