La bibliothèque investit dans la culture

04.01.2017

stack of books 1001655 960 720

Votre bibliothèque développe ses collections.

Voici les nouveautés qui rejoignent notre fonds documentaire propre et qui sont dès aujourd’hui à votre disposition :

Jeunesse :

Albums :

« Grosdodo », Michaël Escoffier, Kris Di Giacomo

Après une journée bien remplie, César s'apprête à faire un gros dodo. Il pose un verre d'eau sur sa table de nuit, range ses pantoufles sur son tapis, vérifie qu'il n'y a pas de monstre sous son lit, serre son doudou fort, très fort contre son cœur, puis s'endort sur ses deux oreilles... Mais à peine endormi, un TAC, TAC, TAC, réveille César.

« Jenny la Cow-boy », Jean Gourounas

Jenny est très énervée. Mais qui a laissé une trace de pas sur son poney de shérif ?

« Marre du rose », Ilya Green, Nathalie Hense

            D’habitude les filles elles aiment le rose, seulement moi, le rose, ça me sort par les yeux !

« Toc toc toc, papa où es-tu ? », Daniel Beatty, Bryan Collier

Chaque matin, je joue au même jeu avec mon père. TOC, TOC, TOC, il frappe à ma porte, je fais semblant de dormir, jusqu’à lui sauter dans les bras. Mais, un matin. Silence. Papa n’est plus là… Une histoire vraie, un album poignant salué par le New York Times.

 

Romans :

« Buffalo Belle », Olivier Douzou

C’est l’histoire d’une enfant qui, toute petite, avait un vrai penchant pour les fusils plutôt que pour les poupées. En jouant sur les rimes en il/elle, il incarne les hésitations d’une enfant à la recherche de son identité.

« Joyeux ornithorynque ! », Cécile Chartre

            La mère de Mado et de Louise n'aime vraiment pas fêter son anniversaire ! Alors, toute la famille embarque pour une promenade en Combi, comme si c'était un dimanche ordinaire. Mais la rencontre avec une autre famille, qui fête, elle, un anniversaire très particulier, va redonner à leur maman le goût de la fête.

« La maraude », Ahmed Kalouaz

            Le père de Théo a disparu depuis deux semaines. Un voisin dit l'avoir aperçu dans une rue de Grenoble, à la dérive. Parti à sa recherche, l'adolescent va découvrir durant trois jours le monde des sans-domicile-fixe, leurs terribles conditions de vie, leur histoire personnelle, ainsi que l'aide que leur apportent les équipes de maraude.

« Mingus », Keto von Waberer

Dans un monde futuriste irradié, les animaux et le désir ont été bannis, et l’on ne parvient plus à faire d’enfants, sauf par clonage. Mingus, un être mi-homme, mi-lion, a tué par accident son créateur, un scientifique célèbre, et enlevé dans sa fuite une jeune fille issue de l’aristocratie, dont il est amoureux. Pour elle, il va s’attaquer au pouvoir du tyran, un Président cloné…

« Petit meurtre et menthe à l’eau », Cécile Chartre

            Pour le troisième été, Philibert est obligé de passer ses vacances avec son père et sa belle-mère dans un village paumé à la montagne. Pour éviter de les suivre en randonnée, il trouve un job de gardien de chat.Tout semble rouler facile, jusqu’à l’incident mortel…

 

BDs :

« A la poursuite du niurk-niurk », Juliette Barbanègre, Grégoire Kocjan

            Lune et Gââ suivent un niurk-niurk dans la grotte du temps. Ils y croiseront une momie et un mastodonte, La Fontaine, Napoléon Vercingétorix…

 

 

Adultes :

« Mémoires », Beate et Serge Klarsfeld

            Leur couple est une légende, leur biographie une épopée. Pourtant, rien ne prédestinait cette fille d'un soldat de la Wehrmacht et ce fils d'un Juif roumain mort à Auschwitz à devenir le couple mythique de «chasseurs de nazis» que l'on connaît. Leur histoire commence par un coup de foudre sur un quai du métro parisien entre une jeune fille au pair allemande et un étudiant de Sciences Po. Très vite, avec le soutien de Serge, Beate livre en Allemagne un combat acharné pour empêcher d'anciens nazis d'accéder à des postes à haute responsabilité. Sa méthode : le coup d'éclat permanent. Elle traite ainsi de nazi le chancelier Kurt Georg Kiesinger en plein parlement, puis le gifle en public lors d'un meeting à Berlin, geste qui lui vaut de devenir le symbole de la jeune génération allemande. Leur combat les conduit aux quatre coins du monde. En France, ils traînent Klaus Barbie devant les tribunaux et ont un rôle central dans les procès Bousquet, Touvier, Leguay et Papon. Ni les menaces ni les arrestations — notamment lors de leur tentative d'enlèvement de Kurt Lischka, ancien responsable de la Gestapo — ne parviennent à faire ployer un engagement sans cesse renouvelé jusqu'à aujourd'hui. Dans cette autobiographie croisée, Beate et Serge Klarsfeld reviennent sur quarante-cinq années de militantisme, poursuivant par ce geste leur combat pour la mémoire des victimes de la Shoah.

 

Romans :

« La succession », Jean-Paul Dubois

            Paul Katrakilis vit à Miami depuis quelques années. Jamais il n’a connu un tel bonheur. Pourtant, il se sent toujours inadapté au monde. Même la cesta punta, ce sport dont la beauté le transporte et qu’il pratique en professionnel, ne parvient plus à chasserle poids qui pèse sur ses épaules. Quand le consulat de France l’appelle pour lui annoncer la mort de son père, il se décide enfin à affronter le souvenir d’une famille qu’il a tenté en vain de laisser derrière lui. Car les Katrakilis n’ont rien de banal: le grand-père, Spyridon, médecin de Staline, a fui autrefois l’URSS avec dans ses bagages une lamelle du cerveau du dictateur; le père, Adrian, médecin lui aussi, est un homme étrange, apparemment insensible; la mère, Anna, et son propre frère ont vécu comme mari et femme dans la grande maison commune. C’est toute une dynastie qui semble, d’une manière ou d’une autre, vouée passionnément à sa propre extinction. Paul doit maintenant rentrer en France pour vider la demeure. Lorsqu’il tombe sur deux carnets noirs tenus secrètement par son père, il comprend enfin quel sens donner à son héritage.

« Nous irons tous au paradis », Fannie Flagg

            Elmwood Springs, Missouri. Elner Shimfissle, pétillante octogénaire, dérange un essaim de guêpes en cueillant des figues dans son arbre, se fait piquer et tombe de l’échelle. À l’hôpital, elle est déclarée morte. La nouvelle se propage vite dans la communauté. Tous ou presque évoquent cette femme d’un incroyable optimisme, toujours prête à rendre service. Son décès brutal pousse également ses proches à s’interroger sur le sens de la vie en général, et de la leur en particulier. C’est peut-être Elner elle-même qui, contre toute attente, détient les réponses à leurs questions. Revenue inopinément d’entre les morts, à la grande surprise des médecins et de sa famille, elle rapporte en effet des souvenirs de son bref passage dans l’au-delà. Ceux-ci vont bouleverser l’existence de cette petite ville jusqu’ici bien tranquille.

« Un paquebot dans les arbres », Valentine Goby

            Au milieu des années 1950, Mathilde sort à peine de l’enfance quand la tuberculose envoie son père et, plus tard, sa mère au sanatorium d’Aincourt. Cafetiers de La Roche-Guyon, ils ont été le cœur battant de ce village des boucles de la Seine, à une cinquantaine de kilomètres de Paris.

Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, ce couple aimant est ruiné par les soins tandis que le placement des enfants fait voler la famille en éclats, l’entraînant dans la spirale de la dépossession. En ce début des Trente Glorieuses au nom parfois trompeur, la Sécurité sociale protège presque exclusivement les salariés, et la pénicilline ne fait pas de miracle pour ceux qui par insouciance, méconnaissance ou dénuement tardent à solliciter la médecine. À l’âge où les reflets changeants du fleuve, la conquête des bois et l’insatiable désir d’être aimée par son père auraient pu être ses seules obsessions, Mathilde lutte sans relâche pour réunir cette famille en détresse, et préserver la dignité de ses parents, retirés dans ce sanatorium – modèle architectural des années 1930 –, ce grand paquebot blanc niché au milieu des arbres.

« Nos âmes la nuit », Haruf Kent

            Dans la petite ville de Holt, Colorado, dans une Amérique profonde et isolée, Addie, une septuagénaire, veuve depuis des décennies, fait une étrange proposition à son voisin, Louis, également veuf : voudrait-il bien passer de temps à autre la nuit avec elle, simplement pour parler, pour se tenir compagnie ? La solitude est parfois si dure... Bravant les cancans, Louis se rend donc régulièrement chez Addie. Ainsi commence une très belle histoire d'amour, lente et paisible, faite de confidences chuchotées dans la nuit, de mots de réconfort et d'encouragement. Une nouvelle jeunesse apaisée, toute teintée du bonheur de vieillir ensemble. Mais voilà, les choses ne vont pas se passer si simplement, les cancans vont bon train, et les familles s'en mêlent... Que va-t-il advenir de cette bulle de douceur si précieuse qu'Addie et Louis avaient réussi à construire ?

« Les braises », Sandor Marai

            L’auteur des Révoltés, des Confessions d’un bourgeois ou de La Conversation de Bolzano n’a eu de cesse de témoigner d’un monde finissant, observant avec nostalgie une Europe mythique sur le point de s’éteindre. À travers la dramatique confrontation de deux hommes autrefois amis, Les Braises évoque cette inéluctable avancée du temps. Livre de l’amitié perdue et des amours impossibles, où les sentiments les plus violents couvent sous les cendres du passé, tableau de la monarchie austro-hongroise agonisante.

« Les règles d’usage », Joyce Maynard

            Wendy, treize ans, vit à Brooklyn. Le 11 septembre 2001, son monde est complètement chamboulé : sa mère part travailler et ne revient pas. L’espoir s’amenuise jour après jour et, à mesure que les affichettes DISPARUE se décollent, fait place à la sidération. Le lecteur suit la lente et terrible prise de conscience de Wendy et de sa famille, ainsi que leurs tentatives pour continuer à vivre. Le chemin de la jeune fille la mène bientôt en Californie chez son père biologique qu’elle connaît à peine – et idéalise. Son beau-père et son petit frère la laissent partir le coeur lourd, mais avec l’espoir que cette expérience lui sera salutaire. Assaillie par les souvenirs, Wendy est tiraillée entre cette vie inédite et son foyer new-yorkais qui lui manque. Elle délaisse les bancs de son nouveau collège et, chaque matin, part à la découverte de ce qui l’entoure, faisant d’étonnantes rencontres : une adolescente tout juste devenue mère, un libraire clairvoyant et son fils autiste, un jeune à la marge qui recherche son grand frère à travers tout le pays. Wendy lit beaucoup, découvre Le Journal d’Anne Frank et Frankie Addams, apprend à connaître son père, se lie d’amitié avec sa belle-mère éleveuse de cactus, comprend peu à peu le couple que formaient ses parents – et les raisons de leur séparation. Ces semaines californiennes la prépareront-elles à aborder la nouvelle étape de sa vie ? Retournera-t-elle à Brooklyn auprès de ceux qui l’ont vue grandir ?

« Sur les chemins noirs », Sylvain Tesson

            «Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.» Sylvain Tesson.

« Marcher droit, tourner en rond », Emmanuel Venet

            Atteint du syndrome d'Asperger, l'homme qui se livre ici aime la vérité, la transparence, le scrabble, la logique, les catastrophes aériennes et Sophie Sylvestre, une camarade de lycée jamais revue depuis trente ans.

 

Venez vite les découvrir!